Cette
30ème édition a enthousiasmé l’Hexagone où la fête de la
musique a répandu des concerts plus ou moins improvisés, selon la taille des
villes et les moyens du bord. A Bollène, c’est devenu un événement structuré
grâce à l’école de musique André-Armand qui, pour la 6ème année
consécutive, contribuait largement à l’animation de la ville. C’est même
devenu d’une typicité exemplaire.
Annie
Almuneau, conférencière aguerrie du cycle des auditions commentées, a eu la
bonne idée d’ouvrir la fête à l’auditorium avec son nouveau morceau,
consacré aux berceuses et musiques de la petite enfance.
D’où ce surprenant
panel ratissant large, tant sur le plan musical que géographique, allant
d’une « Chanson douce » de Salvador à « L’oiseleur »
de l’Ile Maurice, via des berceuses d’Espagne, de
Scandinavie, de Lituanie, et des airs de Provence. Le programme puisait
aussi chez les grands tels que Fauré, Ravel et Bartok. Un plateau mettait à
contribution de brillants élèves (flûtes, cordes, chorale), le tout soutenu
par l’accompagnement pianistique de Geneviève Perche.