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Bollène
Ecole de musique
Les orchestres ont dûment été ovationnés   Samedi 
21 Mai 2011

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Hors du cadre institutionnel, après le concert dansé déjanté, puis la soirée cabaret jazz,  voici donc le concert des orchestres, qui rappelle que tout repose sur un enseignement pointu. C’est là que la musique classique nous ramène à des exécutants en tenue réglementaire : chemises et corsages blancs, jupes et pantalons noirs. Les chefs n’ont pas osé la queue de pie, mais c’est tout comme.

Car on n’aborde pas Beethoven avec la bride sur le cou. Toute de grâce et d’élégance, Florine Vu, premier violon de l’école de musique, assure la partition solo d’une romance, accompagnée par l’orchestre à cordes, dirigé par Yvon Durnez.

Cette formation enchaîne avec Haydn (Sinfonia n° 9), puis Britten (extrait de la Simple Symphonie), enfin Bartok (huit courtes pièces). Des vents rallient les cordes pour constituer l’orchestre de chambre qui bifurque chez Grieg (quatre pièces lyriques) et conclut brillamment avec le fameux Te deum de Charpentier, qui sera bissé. A noter « ce renouveau dans la variété des partitions », annoncé par Patrice Conte, directeur de l’école.

Florine Vu, premier violon de sa classe.

   

Plus de 60 exécutants

L’entracte dirige l’assistance vers la buvette qui pourvoit à la cagnotte de l’APE (Associations des parents d’élèves), sans laquelle l’organisation des concerts ne s’imagine pas. La seconde partie incombe à l’ensemble harmonique, dirigé par Valentin Conte, dont la poigne fait de lui « un chef tyrannique », selon ses émules. Parmi eux : des profs, dont Guy Barthalay (trombone), ex-directeur de l’école venu aimablement en renfort.

Le résultat est magnifique, avec une once de fausse désinvolture qui sied aux cuivres quand ils chaloupent sur des airs allusifs, puisés chez John Williams (marches), Pavel Stanek (valse russe) et François Fava (Just be cool).

Un détour chez Disney (suite) ajoute à l’épopée musicale qui s’étoffe d’autant avec le renfort des cordes, et donc l’orchestre symphonique alignant plus de 60 exécutants, pour une ouverture de Rossini, puis les Steppes de l’Asie centrale, de Borodine. Pour conclure, un tube électrisera la salle avec The pink panther, de Mancini.

Valentin Conte et Yvon Durnez, chefs d’orchestre. 

   

Un succès jamais démenti qui rend les Bollénois fiers de leur école de musique. 
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