Depuis
sa création en 2003 à la bibliothèque municipale, le cycle de conférences
« Recherches à la source » contribue à l’entretien
d’une mémoire collective. Des pans d’histoire sur le monde
s’articulent généralement autour d’un thème, égrené par quatre
conférencières.
Certaine
indépendance affecte le cru 2013. Les intervenantes ne sont plus que
trois, Annie Tissot-Dupré, ayant pris une année sabbatique. Les trois
autres ne sont pas parvenues à accorder leurs violons. Aucun lien ne
relie leurs libres pérégrinations dans le temps et l’histoire.
Maryam Bedin a déjà abasourdi ses fans en les baladant dans l’empire
du Soleil Levant.
La
Louve romaine serait étrusque
Le
second volet, dont nous rendons compte ici, incombait à Marie-Claire
Aubey. Moins démonstrative que la précédente, elle instruit calmement
son auditoire. Un défi de taille l’amenait à débattre d’un peuple
disparu, dont l’histoire n’a toujours ni d’origines ni de fins
bien définies : Les étrusques. « Ils furent longtemps méconnus
et, contrairement à ce que racontent les Romains, ce sont eux qui,
voici 2800 ans, ont apporté
une civilisation en Toscane », rappelle la conférencière.
La
controverse continue de s’agiter autour des fameuses nécropoles aux
tombeaux couverts de peintures, qui laissent présager une évolution
spectaculaire : agriculture, urbanisme, écriture, forge, céramique…
Avant tout pacifique et productif, ce peuple aux royautés toujours
incertaines, fit trop d’ombre aux Romains qui l’a conquis et évincé.
« La Louve romaine, symbole de fécondité, serait une
sculpture d’origine étrusque », subodore Marie-Claire Aubey,
au cœur du débat qui reste ouvert.
-
Le
troisième et dernier volet du cycle 2013 en appelle à la flamme
communicative de Monique Iordanoff qui, samedi 4 mai à 17h30, nous
dévoilera les arpents secrets du « Jardin, lieu enchanteur».
Entrée libre. Contact : Bibliothèque municipale,
04.90.40.51.19.
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