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Ville
de Bollène
Le Photo-club en proie à la démesure du quotidien
Exposition à l'Espace Ripert
jusqu'au 21 Novembre
Vendredi
17 Octobre 2014

Episodes précédents
  

   
Dis, chéri, tu le vois comme ça, le quotidien ? - Oui, pourquoi pas ? - Y a donc pas que le boulot et les casseroles ? Faut croire que non !
  


Les plus anciens  s’échinent depuis trente ans sur des thèmes diversifiés.

Tout comme Jacqueline Morel, conseillère pourtant avisée au sein de l’équipe municipale qui annonce ponctuellement « l’ouverture de l’exposition des amoureux de l’image », nous ne savons plus quoi dire de percutant à propos de ce 31ème salon photographique qui, durant quatre jours, coïncidera toujours avec la foire de la Saint-Martin. Emoussé par trois décennies de cordiaux échanges avec le Photo-club bollénois, notre sens critique finit par prendre l’eau dans un bain moussant d’affection.

Tentons cependant une approche objective de « cette pléiade de clichés préférant la beauté de la vie quotidienne à celle des contrées lointaines », comme le stipule ladite conseillère. Près d’une quinzaine d’exposants ont donc extrapolé à partir du quotidien qui, indifféremment, se trouve être celui d’un agent d’EDF à la cime d’un poteau électrique, d’un laveur de carreaux, du retour d’un bateau de pêche, d’excursionnistes nonchalants ou d’enfants espiègles de la steppe africaine.

  Alibi ou anecdote ?

Quelques titres épars, dans la liste nominative, jalonnent ce parcours délicieusement incongru. La palme de ce labyrinthe revient à Serge Iordanoff qui invente « La biennale de la vie quotidienne à Brucselles au Palais des curiosités », exposant des cuvettes de WC… 

Anecdote ou alibi ? .Le quotidien a bon dos et seules comptent, finalement, la composition, la texture, la couleur ou un subtil noir et blanc. Autant dire des valeurs abstraites qui dénotent des talents. Ceux du Photo-club Bollénois s’échinent sur des thèmes diversifiés depuis plus de trente ans, du moins pour les anciens. Du sang neuf et l’avènement du numérique ont quelque peu chamboulé la trajectoire.

Mais voici qu’un nouveau venu, Paul Chalgot-Mathis, sans doute meilleur peintre que photographe, couvre à lui tout seul les murs du 1er étage avec des techniques picturales mixtes, axées sur le zodiaque. Nous lui consacrerons un prochain volet. A suivre…

  • Exposition a l’espace Ripert jusqu’au 21 novembre. Entrée libre. 0


Les groupies suivent les salons à l’approche de la foire de la Saint-Marin.


Serge Iordanoff

Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir

 

 

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