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Ville 
de Bollène
Le bazar mythique du Photo-club émerge de l’ombre
Exposition visible à l'Espace Ripert jusqu'au 16 novembre
Vendredi
19 Octobre 2012

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Les congratulations, le tout-Bollène, le pot inaugural... Rien ne manque ! La cote d'amour caracole au firmament.
  


Les fans ratissent les cimaises.

Cette exposition est approximativement la 30ème. Quoi de neuf ? Ces chasseurs d’images nous entrebâillaient récemment leurs coulisses. Comme l’a rappelé Jacqueline Morel, adjointe à la culture, « chaque automne, d’une ponctualité sans faille, quand se profile la foire de la Saint-Martin, le Photo-club bollénois fait son show et cela dure depuis bientôt trente ans ».

Au gré de thématiques diverses, ils nous ont baladés dans et autour de Bollène, ont traqué des lumières dans l’air et sur l’eau, ont écumé des splendeurs exotiques aux quatre coins du Globe, le tout pétri d’humeurs vagabondes distançant le banal et l’anecdotique.

 Qu’allaient-ils donc bien pouvoir ajouter à ces méandres photographiques ? « Le cru 2012 se veut plutôt intimiste, d’où l’appellation Studio », réplique Jacqueline Morel.  

  

Treize concurrents (sur les dix-huit membres du club) se sont donc enfermés dans leur officine pour y travailler à la lueur des sunlights ou du jour filtrant d’un vasistas. Ce huis-clos relevait un défi. N’y risquait-on pas l’asphyxie ? Nenni !

Un sursaut académique nous vaut de beaux portraits féminins (Emily Mir, Christophe Pays). Un gros matou ronronne (Myriam Nempeque). D’étranges ustensiles ou bibelots émergent de l’ombre (Aléna Cluzeau, Jean Petitimbert). De vieux outils détournés se disputent un ver de terre (Claude Nicolle), etc.

 Trois rusés, comptant parmi les pionniers, poussent plus loin le bouchon. Des bocaux tronqués ont des airs d’icebergs à la dérive (Michel Bedin). Un lézard mythique vogue sur une feuille morte. (Henri Marcinno). Des humanoïdes en terre cuite hantent un jardin extraordinaire (Serge Iordanoff).

Ce périple, non exhaustif, a quelque chose de jubilatoire. Enfermez des photographes dans un appentis, et voilà ce que cela donne ! A découvrir à l’Espace Ripert jusqu’au 16 novembre. Entrée libre.


Des mystificateurs de l’image, soutenus
par Jacqueline Morel (avant-dernière à droite).  

  


Claudius, Gisèle et Cunégonde d'Aboléna                              Meszigues divinement encadré de Gisèle et Cunégonde

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