Parlaren et Bibliothèque municipale de Bollène A la redécouverte de l’entomologiste Jean-Henri Fabre
La biographie flamboyante d’un savant, félibre et musicien
 
Vendredi
27 novembre 2009

Autres étapes bollénoises (remonter la chronologie)

 

 Annie Vadon, présidente de Parlaren... 

Une évocation superbe... bien au-delà des insectes !

Evelyne Samson, bibliothécaire      

 

  • Trois poètes militants se sont emparés de l’histoire du naturaliste Jean-Henri Fabre (1823-1915), Aveyronnais et Provençal d’adoption, dont les fameux « souvenirs entomologiques » font autorité dans le monde.

  • Mais qui s’en soucie, hormis les scientifiques ? Une réhabilitation d’envergure restait envisageable pour le grand public. C’est chose faite avec ce trio inspiré qui, au-delà de l’étude des insectes et des champignons, portraiture un philosophe et un musicien.

  • Apparue voici un an, cette conférence-spectacle circule et soulève des vagues enthousiastes dans la région. Elle vient de faire étape à Bollène, accueillie à la bibliothèque municipale (via Parlaren) par Evelyne Samson.

  • Ce coup de maître met en scène Jean-Bernard Plantevin, troubadour des temps modernes qu’on ne présente plus, son fils Thibaut, qui met en pratique une riche hérédité paternelle, et Simon Calamel, prof de langue d’Oc invétéré, qui est allé jusqu’à pondre une méthode ASSIMIL.

  • Ces talents conjugués sont techniquement assurés par Paulin Reynard, jeune prof et tambourinaire chargé d’une vidéo-projection.

 Ils chantent comme cigales et grillons, voire crapauds... plébiscités par Fabre

 
  • Jean-Henri Fabre, donc, revu et corrigé, tel que l’exige la réalité. Soit un dépoussiérage spectaculaire où alternent biographie, humour, chansons et poésies.

  • C’est l’irrésistible ascension du petit vendeur de citrons sur les marchés, nommé instit à Carpentras, puis chercheur autodidacte qui s’épanouira « dans un oratoire grec entre les pins » sur quelques arpents incultes, devenus « l’Harmas de Sérignan ».

  • Deux épouses, une dizaine d’enfants, des accointances avec Joseph Roumanille et Edmond Rostand, un Prix Nobel de la littérature raté de peu jalonnent la vie de cet immense humaniste, ici évoqué avec panache.

  • Un mot sur l’étrange désamour des Bollénois qui ne remplissait qu’un tiers de la salle, alors que le reste ratissait large dans les environs.

De gauche à droite : Jean-Bernard Plantevin, Thibaut Plantevin, Simon Calamel et Paulin Reynard.

 

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