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Bollène
Patrimoine
Les défenseurs du patrimoine souhaitent du sang neuf
Conférences, visites guidées, entretien et droit 
de regard sur l’état des églises sont leurs lots
Samedi 
5 mars 2011

Autre association de défense (AMVPB)         Conférence Philippe Gut (Offenbach)

   

Depuis environ quatre décennies, le patrimoine local est défendu par l’Association pour la Conservation du Site de Bollène. En leur temps, deux présidents l’ont successivement marquée de leur empreinte : Jacques Pradal et Georges Trelis, aujourd’hui souffrants. D’où cet hommage et vœux de rétablissement qui ont été exprimés, lors de l’assemblée générale, tenue autour de Lucette Depooter, actuelle présidente, en présence de Claude Raoux, adjoint au patrimoine. 

Le bilan porte toujours sur ce cycle de conférences au restaurant de la Belle-Ecluse. Huit intervenants ont satisfait au public fidèle, à une réserve près quant au sujet parfois trop alambiqué. C’était le cas avec Jacques Hallard, ingénieur au CNAM, venu débattre « des étonnantes propriétés de l’eau dans tous ses états ».

Une visite approfondie à Saint-Paul-trois-Châteaux, autour de la cathédrale (XIIe siècle), a fait l’unanimité. La fête des associations et le week-end du patrimoine ont aussi partie des activités.

L’association a participé au financement de la restauration des bois dorés de l’église de Saint-Pierre-de-Sénos. Elle s’offusque devant l’absence de mobilier adapté à la sacristie de la collégiale, rénovée par la municipalité en 2010.

De gauche à droite : Sauveur Pérez, Michèle Massonnet,
Lucette Depooter et Jean de Guilhermier.

  

L’église Saint-Martin reste inaccessible

Le devenir de l’église Saint-Martin (rue de la Paix), interdite au public depuis avril 2007 car menacée d’éboulement, reste une préoccupation majeure. Claude Raoux apporte quelques précisions : « L’estimation des malfaçons aurait été surévaluée, mais la toiture nécessite une révision immédiate, tandis qu’un pilier coté couchant ne serait pas stable. Le chiffrage des travaux est en cours. Après leur réalisation, une année d’observation serait nécessaire avant la réouverture de l’église, au mieux, envisageable en 2013, au pire, en 2015. »

La trésorerie affiche un solde positif de 4 620,08 €. Les projets reprennent le même canevas.

La prochaine conférence sera proposée par Jean-Marc Courbet (30 juin). Une sortie est envisagée à Pont-Saint-Esprit (courant juin). L’effectif se limite à ce jour à 24 adhérents, auxquels se joignent des sympathisants. C’est un peu mince, selon certaines voix, « qui souhaiteraient l’adhésion de jeunes, voire une démarche dans les collèges et lycées, afin de rajeunir la moyenne d’âge. »

Et pourquoi pas un site Internet ? L’idée effarouche encore  le bureau, reconduit comme suit : Lucette Depooter, présidente ; Michèle Massonnet, secrétaire ; Sauveur Pérez, trésorier.

Une cordiale assemblée générale où la moyenne d’âge
plutôt élevée justifierait un apport juvénile.

  

Le devenir de l’église Saint-Martin, interdite au public depuis avril 2007 car menacée d’éboulement, reste une préoccupation majeure.

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