Patrice Conte (à droite) et ses élèves défendent le répertoire provençal.

Ils n’étaient que cinq tambourinaires, élèves et professeur compris, auxquels s’était jointe une jeune interprète à la flûte à bec. D’où l’annonce d’un mini-concert, certes, modeste quant au nombre d’exécutants, mais important au niveau des partitions. Constitué de parents d’élèves de l’école de musique, le public suit d’autant toujours mieux qu’un commentaire éclairé, entre chaque morceau, le situe dans le contexte historique. Les airs provençaux n’ont de cesse d’émerger au gré de compositions et formations musicales diverses qui, en leurs temps, rivalisent avec les grands orchestres parisiens. Ainsi résistent les traditions régionales en émoussant le parisianisme qui, entre autres, ne saurait éclipser les Noëls provençaux de la Renaissance. Ainsi va l’enseignement prodigué par la classe galoubet-tambourin, dirigée par Patrice Conte.