La
nouvelle tombe à pic pour égayer la rentrée. Certes, les écoliers,
fonctionnaires et employés de tous bords ont repris le collier depuis
quelque temps. Mais il manquait un événement festif pour adoucir la
transition.
C’est
là qu’interviennent à point nommé Gérard Blanc et sa troupe, les
bien nommés Tréteaux des Grès. A la lueur des succès précédents
tels que « Le saut du lit »,
« Je veux voir Mioussov »
et autres endémiques « pagnolades »,
nous pouvons d’ores et déjà augurer d’imminentes réjouissances
avec un nouveau spectacle tout aussi désopilant.
Il
s’agit aujourd’hui de « Impair et père », morceau de
bravoure en deux actes de Ray Coonay. Au sommet de sa carrière, un éminent
chirurgien s’apprête à clôturer le congrès de microchirurgie par
un discours circonstancié. Des médecins du monde entier et le ministre
de la santé seront suspendus à ses lèvres. Surgit une infirmière et
ex-maîtresse, escortée d’un rejeton de 18 ans, à la recherche de
son géniteur et prétendument fruit de l’idylle passée. Ce grain de
sable enraye la machine, par ailleurs passablement chahutée par des
quiproquos en chaîne…