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Edition 2012      

     
Annie Vadon, présidente de Parlaren            Soirée dédiée à Jean-Marc Courbet (excusé)                                                 Guy Bonnet entouré de ses groupies                                    
  

Initialement prévue sur la place de la Mairie, cette soirée proposée par Parlaren s’est douillettement repliée dans la cour de la Maison de la culture provençale. « J’ai préféré ce retour intimiste en un lieu qui m’a déjà chaleureusement accueilli et, ce soir, je dédie mon spectacle à mon hôte Jean-Marc Courbet (momentanément absent pour raison de santé, NDLR). »

Cette délicate attention est celle de Guy Bonnet qui défie le temps. Son aura est toujours celle d’un éternel jeune troubadour, pourtant auteur de « La source » chantée par Isabelle Aubret au concours Eurovision 1968. Comment est-ce possible ? A-t-il un secret de longévité ? Sa réponse en coulisses : « Non, si j’en avais un, je le partagerais volontiers avec les autres. Il faut se considérer comme un sportif, respecter une hygiène de vie, préserver sa voix, son piano, sa mémoire. Se dire que l’âge n’existe pas !  J’ai vu Aznavour au Palais des Congrès. La scène est lieu magique qui lui ôte vingt ans. La vie courante lui rend ses 80 ans. »

  Bain de jouvence

Le miracle veut que Guy Bonnet, lui, garde son inaltérable fraîcheur même au sortir de scène ! Il a bien voulu nous l’admettre dans un éclat de rire. Pour l’avoir déjà vu trois fois durant ces dernières années, son spectacle nous semble aujourd’hui épuré. Réponse : « Oui, je l’ai inscrit dans une histoire et je me suis libéré de l’accompagnement du piano en le confiant à un excellent pianiste, Eric Breton. Figurez-vous que c’est la toute première fois, ce soir, que nous jouons ensemble ! »

Très applaudie par les fans, qui ont fait le plein des gradins, cette première bollénoise a enchaîné une pléiade de succès où cohabitent Avignon, le Rhône, la source, la complainte des bergers du plateau de Saint-Christol d’Albion, l’Arlésienne, le géant Ventoux, etc. Au passage, un hommage (en provençal) est rendu à Daudet, Trenet, Brel ou Bécaud. Mieux qu’un lifting, une surprenante homogénéité baigne le tout. Un vrai bain de jouvence !