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« Laus Dei » a conquis le cœur des festivaliers à la collégiale  

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Claude Raoux, adjoint au maire...             M. le curé...         Père Hubert Lelièvre....            Ils sont tous là ! 
   

Après « Jean est son nom », un épisode biblique en forme de comédie musicale par les jeunes aumôniers d’Ile de France de La Piste,  voici « Laus Dei » (Louange de Dieu), une entité vocale et instrumentale, apparue en 2007 en Poitou-Charentes, dirigée par le père Frédéric Vollaud du diocèse d’Angoulême, et axée sur la musique et les chants sacrés.

Ce samedi soir, pour les festivaliers, c’est l’occasion inespérée de conclure les Polymusicales à la collégiale Saint-Martin. Ils sont accueillis par M. le curé et Le père Lelièvre, ravis d’aussi bonnes conjonctures : un afflux venu des larges environs et la perspective d’une prestation haut de gamme, doublée d’une action caritative. En l’occurrence, la libre participation du public (l’entrée est gratuite) renflouera l’œuvre de la Famille des Missionnaires de l’Evangile de la Vie, à Bollène.

Le père Frédéric Vollaud dirige le chœur venu de Poitou-Charentes

Sur le plan musical, les mélomanes sont gâtés. C’est même vertigineux. Le chœur polyphonique et les musiciens (flûtes, violon, alto, violoncelle, clavier) alternent deux heures durant, en une vingtaine de plages, du gothique à l’ère contemporaine, via  Gletel, d’Aquin, Lully, Loeillet, Schubert, Telemann, J. S. Bach, Mozart…

 Nous avons particulièrement aimé « Les sept paroles du Christ en croix » (Franck), « Louange à l’éternité » au violoncelle (Messiaen), « Alléluia » (Haendel)…

Une pieuse affaire de famille

En cinq années d’existence, Laus Dei s’est déjà forgé un solide répertoire. C’est une extraordinaire histoire de famille, comme nous le confie un choriste (par ailleurs chef de la chorale de la cathédrale de Soissons) : « Le noyau s’est constitué autour de deux frères et de deux belles-sœurs, et de leurs huit enfants, autour desquels ont adhéré les amis. 

Soit vingt-six membres dont moi-même en renfort en tant que ténor et mon épouse en tant qu’altiste, ainsi que trois cuistots, chargés de l’intendance. »

Cette bonne franquette a pour credo le beau chant religieux et le partage de la foi. Elle parcourt la France. Après avoir sillonné l’Aude, le Tarn et le Puy de Dôme, elle est passée par Malaucène et Bollène, et envisage une tournée dans les Pyrénées.