Vendredi
soir, l’ouverture des journées du patrimoine s’illustrait paradoxalement
par la disparition du sonneur des
cloches de l’église du quartier de Saint-Pierre. Rassurons-nous : le
pieux titulaire de cette fonction se porte bien. La cessation d’activité résulte
seulement de l’électrification des sonnailles, offertes par la municipalité
pour un coût de 14 000 €. Très appréciée par les paroissiens, cette
modernisation s’ajoute à diverses autres rénovations déjà effectuées.
L’événement
a pris une dimension particulière et déplacé pas mal de monde. Il a justifié
plusieurs homélies dont celles de Marie-Claude Bompard, maire, et de Claude
Raoux, premier adjoint, puis celles du père Bruno Gerthoux, membre de la commission
d’art sacré, et du père Michel Berger, représentant l’archevêque d’Avignon
Jean-Pierre Cattenoz.
Mais
la principale intervention était celle du conférencier Marc Santapou, membre
de la fonderie Paccard, sise à Sevrier (Haute-Savoie), qui, depuis sa création
en 1796, a réalisé plus de 120 000 cloches pour le monde entier. D’où un
savant exposé avec diaporama, axé sur l’histoire des cloches, apparues en
Chine dès le second millénaire avant notre ère. En tant que « campaniste »
hors pair, Paccard conçoit, installe et entretient les cloches et ses équipements.
Un
cordial et copieux buffet, offert par l’association paroissiale Saint-Pierre
Amitiés, a conclu et entériné la retraite du sonneur de cloches. Reste,
durant ce week-end, la visite de divers monuments, expositions et concerts. A
suivre…
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J.
P.
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